L’État débloque 1,3 million d’euros pour les actions de santé du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis
Après
plusieurs mois de mobilisation, Marisol Touraine, Ministre des Affaires
sociales et de la santé, vient finalement de m’annoncer la bonne nouvelle : les
1,3 million d’euros manquants à notre collectivité pour assurer ses missions de
prévention vont être débloqués par l’Agence Régionale de Santé (ARS). En
décembre 2013, en effet, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de
Seine-Saint-Denis avait informé le Conseil général qu’elle souhaitait mettre
fin aux subventions qu’elle accordait depuis 1968 à notre Département pour ses
activités de lutte contre la tuberculose et les Infections Sexuellement
Transmissibles (IST).
Nous avons immédiatement réagi car, en Seine-Saint-Denis plus
qu’ailleurs, faire de l’accès à la santé un droit pour tous est un enjeu
central de nos politiques publiques. Le taux de prévalence de la tuberculose
est plus élevé dans notre Département que dans les autres, le dépistage du VIH
y est également plus tardif qu’ailleurs. C’est d’ailleurs pour répondre aux
besoins de santé spécifiques de ses habitants que notre Conseil général avait
décidé de conserver des compétences, exercées par l’Etat dans d’autres
départements, en matière de lutte contre la tuberculose et les IST ainsi qu’en
matière de vaccination et de dépistage du cancer.
Je suis personnellement intervenu auprès de Marisol Touraine,
Ministre des Affaires sociales et de la santé, pour que l’Etat pallie la
suppression de cette indispensable subvention de la CPAM de Seine-Saint-Denis,
qui représente 15% du budget santé du département. L’annonce officielle de la
Ministre du versement de ces 1,3 million d’euros va donc nous permettre de
maintenir ouverts les 7 centres de dépistage et de prévention sanitaires qui
étaient menacés de fermeture sur l’ensemble du département.
Le financement de ces structures et actions, indissociables des
politiques sociales ambitieuses que mène le Conseil général, est désormais
pérennisé. Nous pourrons ainsi assurer aux habitants de la Seine-Saint-Denis un
service public de la santé adapté à leurs besoins.
Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis