mercredi 29 octobre 2014

Une bonne nouvelle pour la santé en Seine-Saint-Denis


LÉtat débloque 1,3 million d’euros pour les actions de santé du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis

 Après plusieurs mois de mobilisation, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la santé, vient finalement de m’annoncer la bonne nouvelle : les 1,3 million d’euros manquants à notre collectivité pour assurer ses missions de prévention vont être débloqués par l’Agence Régionale de Santé (ARS). En décembre 2013, en effet, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis avait informé le Conseil général qu’elle souhaitait mettre fin aux subventions qu’elle accordait depuis 1968 à notre Département pour ses activités de lutte contre la tuberculose et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Nous avons immédiatement réagi car, en Seine-Saint-Denis plus qu’ailleurs, faire de l’accès à la santé un droit pour tous est un enjeu central de nos politiques publiques. Le taux de prévalence de la tuberculose est plus élevé dans notre Département que dans les autres, le dépistage du VIH y est également plus tardif qu’ailleurs. C’est d’ailleurs pour répondre aux besoins de santé spécifiques de ses habitants que notre Conseil général avait décidé de conserver des compétences, exercées par l’Etat dans d’autres départements, en matière de lutte contre la tuberculose et les IST ainsi qu’en matière de vaccination et de dépistage du cancer.
Je suis personnellement intervenu auprès de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la santé, pour que l’Etat pallie la suppression de cette indispensable subvention de la CPAM de Seine-Saint-Denis, qui représente 15% du budget santé du département. L’annonce officielle de la Ministre du versement de ces 1,3 million d’euros va donc nous permettre de maintenir ouverts les 7 centres de dépistage et de prévention sanitaires qui étaient menacés de fermeture sur l’ensemble du département.
Le financement de ces structures et actions, indissociables des politiques sociales ambitieuses que mène le Conseil général, est désormais pérennisé. Nous pourrons ainsi assurer aux habitants de la Seine-Saint-Denis un service public de la santé adapté à leurs besoins.
Stéphane Troussel
Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis

mercredi 22 octobre 2014

Nouveaux rythmes scolaires: le financement


Plus aucun doute messieurs les Maires, promesse  tenue,  le Décret n° 2014-1205 du 20 octobre 2014, prévoit la reconduction pour l'année scolaire 2014-2015, les modalités de calcul et de versement des aides du fonds d'amorçage pour la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré mis en place à la rentrée 2013. Le décret prévoit en particulier que :- les communes dont les écoles mettent en œuvre la répartition des enseignements sur neuf demi-journées hebdomadaires à la rentrée 2014 bénéficieront du montant forfaitaire de l'aide du fonds, dont le versement n'était initialement prévu qu'au titre de l'année scolaire 2013-2014 ;
Le nombre d'élèves sera apprécié au 15 octobre de l'année scolaire au titre de laquelle sont versées les aides prévues  soit 50 € par enfant.

Il faudra demander aux maires qui ne mettent pas en place des activités périscolaires quel usage il ont fait des sommes perçues à ce titre.

lundi 13 octobre 2014

ETATS GENERAUX DES SOCIALISTES : "Démocratie et représentation"



Démocratie et Représentation

Sans revenir sur l’ensemble des débats, la section a souhaité conserver la parole de chacun tout en l’organisant autour des trois constats majeurs :
Une crise de la représentativité
Des élus ont parfois des pouvoirs exorbitants, ils s’éloignent du besoin des citoyens. L’abstention en augmentation constante implique des élections sur une faible proportion de citoyens. Des Lois d’intérêt général et des idées n’aboutissent pas, des Décrets d’application ne sortent pas. Les effets d’annonce sont trop nombreux et des promesses ne sont pas tenues comme celle du droit de vote des étrangers.
Une défiance sur la désignation de nos représentants
Le  nombre d’élus du fait des découpages territoriaux est trop important et il y a peu de diversité sur leur origine professionnelle et sociale. Le cumul des mandats concerne encore trop de personnes. Les constats d’affaires de corruption et d’individualisme ne participent pas à changer cette défiance ;
Une déconnexion de la réalité
Des élus sont trop souvent éloignés des réalités du quotidien mais aussi des jeunes et font parfois preuve d'apriori sur les cultures urbaines. Leur professionnalisation est un facteur aggravant.
Sur ces constats, la section a évoqué quelques propositions d’amélioration du processus de Démocratie et de la Représentation :
  1. Renforcer les lieux de contre-pouvoir en mettant en place des contrôles en cours de mandat, en favorisant les prises de décisions après référendums, en rendant le vote obligatoire ;
  2. Agir sur les désignations en instaurant des quotas représentatifs des classes sociales, limiter les mandats dans le temps, modifier les modes de calcul des représentations de l’opposition notamment pour les municipales ;
  3. Dynamiser les modes participatifs en valorisant les groupes de créations musicales, les associations, par la mise en place des « Théâtre-forums » pour rendre « Acteurs » 

Pour conclure, il s’agit de modifier les comportements des élus mais aussi des citoyens par la formation des citoyens et par une conception du pouvoir plus participative et moins centrée sur les personnalités.

Etats généraux des socialistes : Contribution de Gagny


Contribution de la section PS de Gagny aux Etats généraux du Parti Socialiste : Laïcité et République

Libérer la laïcité
La France est une République laïque, ce principe est inscrit à l’article 1er de notre Constitution. Conçue en 1905 pour libérer la République de son face à face avec l’Eglise, la laïcité est aujourd’hui mise à l’épreuve par l’émergence de nouvelles religions. Cela nous oblige collectivement à réinventer une France nouvelle, une France détachée d’une identité fermée et qui conçoit son rapport à la diversité de manière apaisée et sereine. Mais cela n’implique pas d’effacer d’un trait de plume l’héritage historique des siècles écoulés comme voudraient le laisser penser les adeptes d’une laïcité intolérante , infidèle à la laïcité originelle et qui voudraient rejeter hors de l’espace public toute manifestation d’appartenance religieuse.
La laïcité n’est pas la victoire de l’anticléricalisme mais au contraire la réalisation d’une promesse républicaine de paix et de concorde. Elle marque la fin des affrontements confessionnels et la consécration de la liberté de conscience. Elle est le choix d’une séparation libérale entre les affaires du culte et celles de l’Etat et c’est de la sorte que nous devons la concevoir.
Victor Hugo résumait parfaitement le sens ce principe lorsqu’il affirmait à l’Assemblée nationale : «L’Eglise chez elle, l’Etat chez lui». C’est le principe de stricte séparation qui s’ajoute à la liberté de conscience. La laïcité nous garantit l’absence d’ingérence des affaires religieuses au sein de la sphère publique. Nous affirmons que l’Etat laïque doit être complètement extérieur aux religions, ce qui permet d’éviter un retour au religieux dans la vie publique.
Ainsi la laïcité est bien cette libération mutuelle ou chacun peut se retrouver. Nous
militants socialistes de Gagny y voyons un principe pilier de la République et sans être de ceux que la question religieuse effraie, nous sommes convaincus que la France est capable de prendre conscience de sa diversité.
La France cette terre d’intégration dans laquelle l’unité rime avec pluralité peut se redécouvrir sans se perdre à la condition de construire collectivement des liens sur la base indispensable de la tolérance et la fraternité. Les mots du poète Edouard Glissant sont les nôtres : «Tu échanges, changeant avec l’autre, sans pour autant te perdre ni te dénaturer».

La laïcité a permis à nos prédécesseurs de délaisser les querelles religieuses pour se concentrer sur les conquêtes démocratiques et sociales. Gageons que les socialistes seront capables d’employer la Laïcité pour réunir l’ensemble des français vers plus de liberté, d’égalité et  de fraternité.

mercredi 1 octobre 2014

Conseil municipal du 29 septembre 2014

Voici la question posée au maire de Gagny par Constantin Anghelidi lors du conseil municipal du lundi 29 septembre 2014 et sa réponse sur la fermeture des écoles de Gagny le lundi 13 octobre 2014.
Il se plaint du manque de concertation avec l'éducation nationale en oubliant son manque de concertation avec les parents Gabiniens. Cet affrontement, avec le rectorat, ce sont les enfants et leurs parents qui en subissent, hélas, les conséquences